Rédaction Internationale
Ce taux reste à son plus bas niveau depuis la période de décembre 1974 à février 1975, ce qui est conforme aux attentes des économistes sondés par Bloomberg.
Le pays comptait 1,36 million de chômeurs en moyenne pendant la période de mai à juillet, soit 55.000 de moins qu’entre février et avril. Entre mai et juillet, l’ONS a constaté toutefois un quasi stagnation du nombre de personnes employées, alors que le consensus Bloomberg tablait sur 10.000 créations d’emplois.
Les salaires ont augmenté un peu plus que prévu pour leur part (+2,6% primes comprises sur un an, contre 2,4% attendus). Ceci a permis au pouvoir d’achat des Britanniques d’augmenter de 0,2% sur cette période, une fois l’impact de l’inflation pris en compte sur leur portefeuille.
Le pouvoir d’achat des ménages augmente légèrement depuis le début de l’année, après de longs mois de repli sur fond d’inflation dopée par la perspective du Brexit.
La livre sterling a en effet dégringolé dans les mois qui ont suivi la décision des Britanniques de voter pour un départ de l’UE lors du référendum du 23 juin 2016, ce qui a renchéri les produits importés. Cette dépréciation monétaire s’est toutefois apaisée depuis, et le niveau de la livre sterling est désormais soumis aux fluctuations des négociations entre Londres et Bruxelles sur les conditions du Brexit prévu pour fin mars 2019.